Barbouzeries du PSG : l’ONU reconnaît la détention arbitraire du lobbyiste

Un organe des Nations unies, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA), a formellement reconnu que la détention de Tayeb Benabderrahmane, ancien conseiller du Comité national des droits de l’homme du Qatar, était arbitraire et marquée par des actes de torture et de mauvais traitements . L’avis, adopté au cours de la 102ᵉ session du GTDA en avril 2025, appelle le Qatar à ouvrir une enquête indépendante, indemniser l’intéressé et engager les poursuites nécessaires.

Le cas de Benabderrahmane illustre les conflits d’intérêt et tensions entre droits humains et diplomatie : présenté comme un lobbyiste au centre d’une affaire sensible liée au PSG et à son président Nasser al-Khelaïfi, il serait ciblé pour avoir détenu des documents compromettants. L’arrestation, l’isolement prolongé et des pressions psychologiques auraient été motivés par l’intérêt stratégique et des influences complexes. L’Équipe dénonce notamment la passivité de la diplomatie française face à cette situation préoccupante, laissant un ressortissant français sans protection face à des violations graves de ses droits fondamentaux.

Malgré l’importance de cette décision, les autorités françaises restent étrangement silencieuses. Ce silence est attribué à une alliance complexe entre realpolitik, influence étrangère et soft power qataris, souvent remarqué dans les sphères dirigeantes françaises.
L’article critique particulièrement l’absence de protection diplomatique et la mise à l’écart des valeurs nationales au profit des intérêts géopolitiques.

Cette affaire soulève une interrogation essentielle : comment concilier les intérêts stratégiques avec la protection des ressortissants français à l’étranger, dans un contexte international de plus en plus tendu et marqué par des situations comparables, comme celles de ressortissants détenus en Iran ou en Algérie

© 2025 Affaire Qatar