L’OMSAC exprime sa préoccupation face à l’exécution de Tayeb Benabderrahmane au Qatar

Accusations d’espionnage et condamnation politique

L’OMSAC (Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption) publie une alerte vigoureuse concernant la condamnation à mort d’un homme d’affaires franco-algérien, Tayeb Benabderrahmane , au Qatar. Selon ses avocats, aucun soutien consulaire n’a été apporté par la France en 2020, année de sa détention avant son retour en France. Le gouvernement qatari justifie la condamnation en l’accusant d’espionnage, tout en affirmant qu’il a bénéficié d’un procès conforme aux procédures légales.

L’affaire prend une nouvelle dimension à travers une lettre envoyée en juillet à la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, qui évoque un arrêt de tribunal imposant la peine capitale à Benabderrahmane. Cette information renforce les critiques des avocats et de l’OMSAC sur le manque de protection consulaire et la lenteur diplomatique.

Depuis le début de l’année 2024, trois juges d’instruction ont été désignés à Paris pour enquêter sur ces allégations. En juillet, une perquisition a eu lieu au domicile de Nasser Al-Khelaïfi. Le communiqué met en lumière le contraste entre les discours diplomatiques et les réalités judiciaires pour un Français menacé d’exécution à l’étranger.

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