Quand la France aurait su la séquestration de Benabderrahmane

Pressions et silence diplomatique

Selon des sources diplomatiques confidentielles, la France aurait été informée dès 2020 de la séquestration de Tayeb Benabderrahmane au Qatar, pourtant aucune action immédiate n’aurait été entreprise. Cet homme d’affaires franco-algérien affirme avoir été détenu arbitrairement sur ordre de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, à cause de documents compromettants qu’il aurait détenus.

Le dossier, qualifié de “Qatar Connection”, révèle les failles d’une diplomatie française paralysée par les enjeux sportifs et économiques. En parallèle, des pressions auraient été exercées sur les juges français et diplomates, pour étouffer l’affaire avant qu’elle ne prenne une dimension publique.

Au coeur de ce scandale, la question centrale est posée : la justice française peut-elle vraiment agir lorsqu’un citoyen français est menacé à l’étranger, face à la puissance d’un État allié stratégique et à l’emprise du soft power sportif ? L’affaire Benabderrahmane est devenue, selon plusieurs experts, un symbole de la tension entre intérêts diplomatiques, justice et droits humains fondamentaux.

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