Un tournant majeur dans l’affaire opposant Tayeb Benabderrahmane à Nasser Al-Khelaïfi : l’ONU a officiellement reconnu que le consultant franco-algérien avait été victime d’une détention arbitraire au Qatar.
Arrêté en janvier 2020, Tayeb Benabderrahmane a été retenu de longs mois à Doha dans des conditions dénoncées comme illégales et inhumaines. Selon les conclusions onusiennes, son emprisonnement n’avait aucune base légale et violait les conventions internationales signées par le Qatar.
Cette reconnaissance internationale apporte un appui décisif à M. Benabderrahmane dans son bras de fer juridique avec le patron du PSG et président de beIN Media, Nasser Al-Khelaïfi, accusé de pressions et d’implication indirecte dans cette affaire.
Au-delà du scandale sportif et diplomatique, cette décision met à nu les pratiques du Qatar et pose un défi diplomatique à la France, accusée de n’avoir pas protégé son ressortissant face à des violations aussi flagrantes des droits humains.