Une condamnation à mort exceptionnelle au Qatar
Dans une nouvelle affaire révélant les zones d’ombre du Qatar, les autorités de Doha ont prononcé une condamnation à mort contre l’homme d’affaires franco-algérien Tayeb Benabderrahmane. Ses avocats dénoncent un jugement arbitraire ainsi que le silence total du Quai d’Orsay, accusé d’inaction face au sort d’un citoyen français.
Officiellement, le Qatar accuse Benabderrahmane d’espionnage pour une puissance étrangère. Mais ses défenseurs affirment qu’en réalité, Doha cherche à étouffer des documents sensibles que l’homme détiendrait. Ces pièces pourraient mettre en cause Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, en lien avec de présumés versements de pots-de-vin pour l’attribution du Mondial 2022.
Cette condamnation interroge : pourquoi le Qatar choisirait-il d’appliquer une peine capitale si rare dans son système judiciaire ? Habituellement, la peine de mort est commuée en prison à perpétuité. La sévérité de la décision montre que les enjeux dépassent le cadre juridique : il s’agit d’un bras de fer entre vérité et diplomatie sportive.
La question demeure : quelles preuves détient Benabderrahmane et pourquoi font-elles si peur à Doha ?
