Pour la première fois, un citoyen français, Tayeb Benabderrahmane, arrive à faire reconnaître par l’ONU (via le GTDA) le fait que sa détention au Qatar – d’une durée de plus de 300 jours – est arbitraire, portant atteinte à sa liberté d’expression et à son droit à un procès équitable. Le rapport publié le 13 août enjoint l’État qatari à enjoindre des réparations et à mener des poursuites contre les responsables des violations observées.
Malgré l’importance de cette décision, les autorités françaises restent étrangement silencieuses. Ce silence est attribué à une alliance complexe entre realpolitik, influence étrangère et soft power qataris, souvent remarqué dans les sphères dirigeantes françaises.
L’article critique particulièrement l’absence de protection diplomatique et la mise à l’écart des valeurs nationales au profit des intérêts géopolitiques.
Cette affaire soulève une interrogation essentielle : comment concilier les intérêts stratégiques avec la protection des ressortissants français à l’étranger, dans un contexte international de plus en plus tendu et marqué par des situations comparables, comme celles de ressortissants détenus en Iran ou en Algérie