Un scandale de corruption et de lobbying en France ?
L’affaire Tayeb Benabderrahmane soulève une question troublante : pourrait-elle être le révélateur d’un Qatargate à la française ? Derrière l’image lisse et prestigieuse du Qatar – ses investissements massifs dans l’immobilier, son rôle central au Paris Saint-Germain et son influence dans de grands groupes français – se dessine une réalité plus opaque.
Le pays, déjà au cœur de multiples accusations de corruption et de lobbying, est accusé d’avoir utilisé ses réseaux d’influence pour orienter la politique française. Au centre de cette stratégie se trouve Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et de beIN Sports, perçu comme l’une des figures les plus puissantes du soft power qatari. Selon certains observateurs, il exercerait une influence telle qu’elle pourrait ébranler les cercles dirigeants en France.
L’affaire Benabderrahmane, qui a mis en lumière la détention arbitraire et les pressions exercées par les autorités qataries, pourrait marquer un tournant. Elle révèle la face sombre de la relation entre Paris et Doha, au-delà du sport et des partenariats économiques. Si les accusations se confirmaient, ce dossier pourrait bien devenir l’un des plus grands scandales de corruption et d’influence politique en France.
