Accusations de Benabderrahmane
Une avancée significative dans l’affaire : trois juges d’instruction à Paris ont lancé une enquête sur Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, en lien avec des accusations de kidnapping et torture portée par l’homme d’affaires franco-algérien Tayeb Benabderrahmane. Ce dernier soutient avoir été détenu arbitrairement au Qatar pendant six mois, puis assigné à résidence ; il aurait accepté de garder le silence sur des documents compromettants concernant Al-Khelaïfi en échange de sa libération.
La plainte vise également des éléments potentiels de corruption autour de l’attribution de la Coupe du Monde 2022 et des droits télévisuels pour les éditions 2026 et 2030. Les avocats, Maîtres Romain Ruiz et Gabriel Vejnar, saluent cette décision comme “un pas crucial vers la vérité” et exprimée au média L’Équipe leur espoir d’une justice impartiale.
Cette affaire expose les tensions extrêmes entre soft power sportif, droit international et protection des droits individuels. Peut-elle redéfinir la notion de responsabilité pour des figures influentes dans l’arène mondiale ?
