De Paris à Doha : une affaire d’injustice
La saga judiciaire autour du PSG s’invite à Genève en février prochain : Tayeb Benabderrahmane, lobbyiste franco-algérien condamné à mort par contumace au Qatar en mai 2023, portera son dossier devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Ce moment marque une étape décisive, alors qu’il incarne la résistance personnelle face à ce qu’il qualifie d’injustice systémique.
Arrêté sans procès équitable, puis jugé à huis clos au Qatar, Benabderrahmane fait face à plusieurs obstacles : l’indifférence diplomatique française, les pressions qataries et la puissance du soft power du football. S’exposer publiquement en introduisant son cas à l’ONU, c’est choisir la transparence plutôt que le silence imposé.
Derrière les feux médiatiques autour du PSG, c’est tout un symbole de justice universelle qui se joue : un individu contre un système, la quête de vérité contre la diplomatie sportive. Cette audience devant les Nations unies pourrait bien être le catalyseur d’un réel changement, éclairant une injustice longtemps ignorée.
