Torture alléguée dans le cadre de la détention au Qatar
Une enquête judiciaire, récemment ouverte en Suisse, vise Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, soupçonné de torture, en lien avec l’affaire Tayeb Benabderrahmane. L’homme d’affaires franco-algérien affirme avoir été détenu arbitrairement au Qatar en 2020 et soumis à des actes de torture dans le but de l’intimider et de le réduire au silence.
Le parquet lausannois aurait été saisi par une plainte formelle déposée auprès des autorités helvétiques, suite aux révélations de Benabderrahmane et de ses avocats. Le dossier met en lumière les mécanismes de soft power qatarien et les zones d’ombres autour des liens entre football, diplomatie et justice.
Cette enquête étrangère, symbolique, donne à cette affaire une portée internationale : alors que l’État français est accusé de passivité, une juridiction neutre — la Suisse — semble prête à faire toute la lumière. L’affaire Benabderrahmane devient ainsi un cas d’école des circonstances où les droits fondamentaux rencontrent la realpolitik.